A SHADED PATH by Elliott Verdier
Four months in Kyrgyzstan, portraying this country on the outskirts of global headlines with a large format camera, through faces and landscapes. This work highlights the generational disparities between those nostalgic of an abolished USSR order and modern westernized youths born after the fall. It covers the trials of a young, woebegone country struggling to simultaneously form a national identity and keep apace with a global economy. Relics of a past era mingle with the faces of a population frozen in transition.
- Près de Tash Kumyr, dans la région de Jalalabad, le paysage porte les traces de l’activité minière.
- Retraité des mines de charbon de Tash Kumyr, près de la frontière Ouzbek, chez lui. 34 années d’exploitation, dont 26 sous l’URSS. Il a vu toute l’organisation locale s’éffondrer soudainement, rendant aujourd’hui le travail minier bien plus dangereux. Le mois passé, quatre hommes ont encore perdu la vie dans un éboulement.
- La ville minière de Tash Kumyr.
- Cette femme travaille à l’usine d’ampoule de Mailuu Suu, au Kirghizstan, depuis son ouverture dans les années 70. La fabrique a été implantée par l’Union Soviétique au lendemain de la fermeture des mines d’uranium de la région.
- Au centre de l’usine d’ampoule de Mailuu Suu, fondée dans les années 70 suite à l’arrêt des mines d’uranium de la région. Elle était alors la deuxième plus grosse usine d’ampoule d’URSS.
- Une ouvrière de l’usine d’ampoules de Mailuu Suu.
- Au terminus Ouest des trains de la capitale, Bishkek, qui autrefois faisait partie du dynamique transport des marchandises sous l’URSS, notamment vers Balykchy et le lac Issyk Kul, donc la Chine.
- Un ouvrier de l’usine d’ampoules de Mailuu Suu. Il y travaille depuis son ouverture dans les années 70.
- L’ancien port de Balyktchy, au bord du lac Issyk Kul, deuxième plus grand lac d’altitude au monde. Durant l’époque soviétique, on acheminait par le lac toutes sortes de marchandises, entre Balyktchy et Karakol de l’autre côté de la rive, mais principalement du charbon. Aujourd’hui, il est interdit d’y naviguer.
- Le capitaine Boris Vassilievitch Tchoumakov, quatre-vingt ans, nous reçoit à l’entrée du port, dans son uniforme de commandant Figure célèbre de Balyktchy, il est affectueusement surnommé « l’Amiral » par les fonctionnaires de la ville. Ce marin est né au Kazakhstan en 1936, dans la douloureuse période de la collectivisation des terres et du bétail en Asie centrale. Admis à la prestigieuse Académie navale de Saint-Pétersbourg (autrefois Leningrad), Tchoumakov intègre la marine marchande après son service militaire à Rostov. Il travaille un temps comme officier marin à Odessa, en Ukraine, puis reçoit son affectation à Balyktchy en 1971. À partir de cette date, il a la lourde responsabilité de la gestion du port et de la navigation, et de la formation des mariniers kirghizes.
- Trois jeunes flanent sur les rives d’Issyk Kul, à Balyktchy. Devant eux, l’épave d’une barge qui transportait charbon, bois, bétail, mais aussi des matériaux de construction, entre Balyktchy (rive Ouest) et Karakol (rive Est).
- Des chevaux dans la ville de Karakol, à l’opposé de Balyktchy sur les rives du lac Issyk Kul.
- Un jeune dans un orphelinat de Bishkek. Il arrive encore, parfois, que des parents trop pauvres abandonnent leurs enfants faute de moyens. Cet orphelinat les recueille puis les libère à 16 ans. Un des enjeux réside dans la sortie de l’établissement, où, livrés à eux mêmes, les jeunes empruntent souvent le chemin de la délinquance.
- Une roulotte abandonnée, sous le givre de l’hiver, près de Mailuu Suu.
- Un berger de la ville de Min Kush.
- Une rivière non loin de Bishkek, capitale du Kirghizstan.
- Mark Siniakov, 16 ans, est en stage dans la nouvelle chaîne télévisée de musique “Tigiboo”.
- Une vieille roulotte derrière une station d’essence, non loin de Bishkek.
- Une rivière non loin de Bishkek, capitale du Kirghizstan. Il fait – 18°C.
- Une femme retraitée, mariée à un ancien mineur de charbon, dans la ville de Tash Kumyr.
- Deux voitures “Moskovitch” dans Min Kush.
- Une maison de la ville de Min Kush. Elle porte les traces d’une peinture bleue, vestige des temps d’abandance de la ville.
- Ayim, 24 ans, fait des études de dessin et de mode à Bishkek. Elle rêve de venir travailler à Paris, en France.
- Un mineur de charbon au travail, à Min Kush. Si la ville était réputée pour son uranium, il y sommeille également d’importantes réserves de charbon. Les travailleurs, qui marchent 5km matin et soir dans la vallée pour se rendre à la mine, éspèrent l’arrivée d’investisseurs.
- Min Kush est une ville construite par l’URSS en 1953 pour exploiter l’uranium environnant. Elle était alors protégée par un check point à 100km à la ronde, et personne qui n’y était pas autorisé ne pouvait entrer. La ville, sous la chaude couverture soviétique, croulait sous l’abondance, dégustant caviar et champagne alors que le reste du Kirghizstan vivait de peu.
- La veste d’un vétéran kirghize de la seconde guerre mondiale, dans un appartement de Bishkek.
- Le doyen de Min Kush, 94 ans.
- Le cimetière musulman de Min Kush. Sur la partie plate de la vallée, au second plan, sont enterrés des déchets nucléaires, vestiges de l’exploitation d’uranium par l’URSS. Le canal, sur la gauche de l’image, évite à l’eau de s’y infiltrer.
Elliott Verdier, born 1992 in Paris is a young french photographer who attracted attention and awards few times for his reports on human condition done in different parts of the world : Indonesia with afghan refugees, Burma with drug addicts in a rehab center or Mongolia in polluted suburbs of Ulanbaataar. He has now decided to dedicate his photography to long term projects, far from hot news, entering into intimacy of the people he takes pictures of, with his 4×5 large format camera.